Gunnm x Yukito Kishiro
Gunnm , prononcé Ganmu est une série de mangas crée par Yukito Kishiro et publiée en France en 1995. Ceux qui aiment les cyborgs et les combats vont véritablement trouver leur compte en s’attelant aux 9 tomes qui composent la saga. Courte série donc – ça change des récits interminables de certaines œuvres dont je tairais le nom par peur des représailles – qui retrace l’histoire d’une femme forte et conquérante. Hé oui, On aime bien les héros féminins ici… Qu’y puis-je ?
Le premier opus de la saga plante le décor. Alors qu’une catastrophe naturelle est responsable de l’extinction d’une grande partie de la civilisation, la planète se divise en deux lieux bien distincts : Zalem, une ville suspendue où cohabite l’élite du monde et Kuzutetsu, une décharge terrestre où survivent les plus démunis. Une dichotomie d’autant plus marquée que la terre est synonyme d’affrontement, de violence, de règlements de compte et de pauvreté.
C’est dans cet endroit quelque peu lugubre que va renaître Gally, une femme cyborg récupérée dans la décharge par Ido, un brillant mécanicien et accessoirement chasseur de prime à ses heures perdues. Qui est donc cette femme machine ? Amnésique, notre héroïne accroc à l’adrénaline et à la baston tente de le découvrir et de donner un sens à sa seconde existence, n’en déplaise à son sauveur.
L’histoire construite sur une dystopie n’est certes pas vraiment originale (encore faut-il se replacer dans le contexte de l’époque où les mangas n’avaient pas encore envahi nos étagères) mais fait du bien. En effet, ça canarde de partout, ça éclabousse et ça tâche ! Un bon bouquin rempli de puissance et de vitesse en somme.
En plus, on appréciera les personnages principaux autant que les gros méchants qui ont des caractéristiques bien à eux et une histoire à raconter. Sans pitié, l’auteur n’a aucune velléité à tuer des innocents, des chiens tout mignons ou des bébés. Un bien fou, vous dis-je !
Belle découverte donc que je recommande aux lecteurs qui ont besoin de se défouler et de croire que le peuple d’en bas peut se rebeller contre les riches du haut.
Gunnm – 1995